En y fit un bon séjour du 11 octobre jusqu’au 29 décembre 1915.
Pendant ce séjour, j’avais beaucoup de travail. Quand je restais au
cantonnement, chaque matinée, en plus de mon emploi de cycliste, il fallait
aller à Ste-Ménéhould chercher de quoi crouter pour M.M. les
officier ; a déjeuner, je prêtais
mon concour pour les servir à table. Pendant que j’étais aux tranchées, je
passais sur la route du Four-de-Paris, chemin dangereux, le parcours d’une
huitaine de kilomètres était battu par les projectiles ennemis. J’y passa au
moins plus de cinquante fois, j’eu toujours le bonheur de m’en tirer. En
première ligne, nous étions qu’a quelques mètres des bôches. A certains
endroits, il y avait pas plus de six mètres. Dans ce secteur, nous y eûmes
aucunes pertes, que de petits blessés. Nous y passèrent quelques journées ou
régnait parmis les combattants un moral bien faible. Des bruit circulaient que
nous allions être mis à pied. Quelques
uns firent des demandes pour l’artillerie ou elles furent acceptées, il
n’avaient pas tord.
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