dimanche 10 août 2014

11 octobre 1916 - 29 décembre1916


En y fit un bon séjour du 11 octobre jusqu’au 29 décembre 1915. 
Pendant ce séjour, j’avais beaucoup de travail. Quand je restais au cantonnement, chaque matinée, en plus de mon emploi de cycliste, il fallait aller à Ste-Ménéhould chercher de quoi crouter pour M.M. les officier ;  a déjeuner, je prêtais mon concour pour les servir à table. Pendant que j’étais aux tranchées, je passais sur la route du Four-de-Paris, chemin dangereux, le parcours d’une huitaine de kilomètres était battu par les projectiles ennemis. J’y passa au moins plus de cinquante fois, j’eu toujours le bonheur de m’en tirer. En première ligne, nous étions qu’a quelques mètres des bôches. A certains endroits, il y avait pas plus de six mètres. Dans ce secteur, nous y eûmes aucunes pertes, que de petits blessés. Nous y passèrent quelques journées ou régnait parmis les combattants un moral bien faible. Des bruit circulaient que nous allions être mis à pied.  Quelques uns firent des demandes pour l’artillerie ou elles furent acceptées, il n’avaient pas tord.

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