dimanche 10 août 2014

2 août 1914 - juin 1915 : mobilisation et cantonnement



Le 2 août 1914, je quitta mon foyer pour aller faire mon devoir sur la frontière.
Je devais rejoindre mon dépôt à Clermont-Ferrand (P.D.D.). Partis au 3e régt. de chasseur à cheval, je fus affecté au 8e escadron où j’eu l’emploi de cycliste. Nous quittâmes Clermont le 12 août 1914 par un soleil brûlant ou nous fûmes cantonnés à Lempdes, petite commune d’Auvergne où les habitants nous firent un accueil enthousiaste. Nous y restâmes que 2 jours après nous embarquames pour Besançon. Le voyage fut vraiment foudroyant, à mi-chemin dans les gares des jeunes demoiselles nous faisaient des accueils chaleureux, principalement à Montceaux-les-Mines « des bouquets, des gâteaux et divers objets » en nous souhaitant bonne chance bon courage est a bientôt le prompt retour, ce retour hélas était loin ! bien loin en pensait pas a des heures si terribles.

Nous voici bientôt arrivé à destination dans la capitale du Doubs. Nous y arrivâmes le 14 août à 14 heures par une foudroyante chaleure En débarqua pour aller cantonner a Chalezeule petit pays de 250 habitants a l’embouchure du Doubs a l’est de Besançon. Toujours le même accueil, les habitants, de vieux cultivateurs furent très heureux de nous voir pour leur aider à leurs travaux de la fenaison. Dans ce pays en était assez bien, l’an se payait des petites ballades de bateau, que de bonheur à ce moment pour nous. Vers le 12 septembre, nous quittions Chalezeule pour aller à Besançon. Dans cette ville de quelques milliers d’habitants, nos supérieurs étaient stricts sur les consignes, mais bientôt les consignes furent violées, en sortait de temps à autre en ville. Ces chasseurs à cheval étaient des enfants parmi la population, quelques uns firent des connaissances, et se fut une vrai vie rêvée. tous les jours, en allait voir les communiqués, les uns étaient favorables a nos armes, en patientait, croyant à bientôt le retour a ceux qui nous sont si chers.

Les blessés étaient déjà nombreux, mais ils avaient toujours malgré leurs souffrances le même désir de retourner écraser quelques allemands de plus. Les jours passèrent vite, très vite même.

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