Enfin, par une belle nuit, le tiers de l’effectif
par escadron allait remplacer les cavalier du 20e dragons qui allaient à l’arrière prendre un peu
de repos. Je participa à la relève ou j’étais selon mon emploi agent de
liaison.
Dans la matinée du 11 juillet, je fus en première
ligne avec mon chef d’escadron le capitaine de Montlivault. Dans ces tranchées,
en ne voyait rien, mais en écoutait quelques balles sifflées. En baisait la
tête toujours sans penser au danger. Les camarades étaient d’un courage
remarquable « il est vrai c’était notre début ».
Le lendemain fut plu mouvementé, quelques obus
vinrent s’écrasés à quelques mètres de notre abris. Aussitôt la rafale
terminée, en sortait dehors a rire du travail des marmites bôches, mais
malheureusement, la veille d’être relevé, au milieu de la nuit, une rafale
enleva la vie à plusieurs camarades du 16e hussards et en blessant d’autres
assez grièvement. Les chasseurs du 22e en furent quitte cette si !
Arrivé à l’arrière, au cantonnement, ceux qui nous
attendaient été heureux de nous revoir après une huitaine. En bavarda, en but
de bons verres pour faire oublier les quelques ennuis passés.
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