Par une alerte précipitée le 4 janvier 1916, en
laissa Petit-Croix pour se rendre à plus de 100 kilomètres.
Pendant quelques
heures, en ne savait quoi penser, alors en se vit dissout du 22e chasseurs, en
revint groupe des 7e et 8e escadron du 3e Regt. de chasseurs. Nous firent notre
voyage de Petit-Croix à St-Dié par une pluie épouvantable, de l’eau pendant les
quatre jours qui suivirent. En arriva à la sous-préfecture des Vosges vers le
18 janvier 1916. En fut affecté à la 1e division d’Infanterie sous le
commandement du général Claret de la Touche.
Nous étions a ce moment escadrons
divisionnaire. nous eurent un service ennuyeux. un détachement d’une
quarantaine par escadron allaient prendre le servive aux tranchées à la côte
583 Germainfaing, puis en assurait en ville le service des postes de
surveillance aux issus de la ville. Y participait une vingtaine de cavaliers
dont 2 s/officiers et deux brigadiers. les quelques cavaliers restant par
escadron avaient beaucoup à faire soit pour leur propreté et surtout pour celle
des chevaux de tous les absents. A part tout ceux petits travaux, il y avait de
quoi se distraire. Beaucoup firent à St-Dié des connaissances. Quelques uns
finirent par s’y marier.
Le secteur de 583 fut calme pendant un mois, mais un
jour vint ou une mauvaise nouvelle venait frappée tous les camarades du 8e
escadron. Le maréchal des logis Wilmoth y trouva une mort glorieuse parmi ses
subordonnés. Quelques jours s’écoulèrent ou tous pensaient à ce douloureux
malheur, car il était très estimé comme chef. Il en fut ainsi pour un cavalier
du 8e escadron, Lachoix, qui fut tué en voulant trop se montrer. A la fin du
mois d’avril, Messieurs les Bôches voulurent savoir qui étaient devant
eux ; ils firent un coup de main qui couta la vie du chasseur Galland du
7e escadron qui mourut quelques heures après de cruelles souffrances. Les Bôches
n’en furent pas quittent pour cela, des prisonniers restèrent entre nos mains,
d’autres furent tués dans leur fil de fer. Nous avions tous le regret de savoir
la mort de notre vaillant camarade, mais comme c’était la première fois que
nous avions eux l’honneur de faire des prisonniers, en était heureux de
raconter notre exploit aux fantassins du 363e qui comptaient sur nous au cas où
l’ennemi aurait voulu franchir la zône.
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