Si au cours du conflit près d'un combattant sur dix a perdu vie, le nombre des blessés est tellement important qu'il est presque impossible de traverser la guerre sans être touché.
Jean-Baptiste l'est au moins à deux reprises, la première fois lors d'un combat près de Verdun le 11 septembre 1917 et la seconde fois en Belgique, à la suite d'une intoxication par gaz le 2 octobre 1918.
A chaque fois une hospitalisation est nécessaire. La première se fait dans l'hôpital complémentaire (ou temporaire) n°44 de Neufchâteau où il séjourne une quinzaine de jours. Dans le carnet il précise : "je fus blessé à
la tête « oeil gauche - joue
droite » au « P.C. d’Alsace » ou en m’embarqua aussitôt sur
l’ambulance de Souilly ou j’y fis un court stage, puis, envoyé à
Neufchâteau. En m’extra les quelques densités qui m’avaient
contusionnées."
Il bénéficie ensuite d'une courte permission qui lui permet de rentrer dans l'Allier jusqu'au 8 octobre.
La seconde hospitalisation a lieu dans l'hôpital 34 bis de Zuydcoote du 3 au 6 octobre : "question traitement, beaucoup de piqures". Il part ensuite en permission pour "deux destinations", sans préciser davantage, avant de rejoindre son régiment pour le 20 novembre.
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