De 1914 à 1917, Jean-Baptiste se voit confier le rôle d'agent de liaison cycliste. Ces agents ont pour mission de transmettre les ordres et les informations lorsque l’usage du téléphone est impossible. Les conditions sont parfois périlleuses, dans la mesure où les trajets empruntent souvent des secteurs atteints par les tirs d'artillerie ennemis. C'est justement à vélo que Jean-Baptiste connait une de ses premières expériences au plus proche du front en 1916, au cours d'une mission pour laquelle il obtient une citation :
"J’eu ma bicyclette un peu détériorée par les éclats d’obus le 12
septembre, jour de la prise de Bouchavesnes. J’eu a mon coté le cheval de mon
capitaine atteint mortellement par un éclat d’obus. Je sortis de cette
fournaise sain et sauf mais je me trouva heureux quand je su que l’on
retournait à l’arrière." (27 août - 13 septembre 1916)
Par la suite il écrit peu sur ce travail spécifique de messager, mais indique au printemps 1917 :
"Pendant ce long séjour, en n’y fut pas trop mal. Le détachement était
employé à divers travaux. En assurait :
1e/ un service de circulation
2e/ quelques
cavaliers étaient en liaison avec les fantassins de notre division « 41e
division »
3e/ des cavaliers à cheval assuraient également un service d’ordre
sur les routes. Dans mon service de cycliste, je faisais beaucoup de course." (10 avril - 23 mai 1917)
Laissez-passer permanent pour les missions de liaison
Halte là !! ... vous avez un motif de service ?
(Aquarelle de Daniel Girard, agent de liaison cycliste pendant la guerre et artiste :
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